Entretien avec Mio URATA, bénévole au Japon depuis 2004
Au printemps 2023, Damien et moi nous sommes rendus au Japon dans le cadre d’un voyage d’étude afin d’en apprendre davantage sur la méthode Miyawaki, et nous avons eu la chance de rencontrer de nombreux bénévoles passionnés pendant notre séjour.
Des personnes qui se sont engagées à planter des forêts Miyawaki depuis des décennies dans tout le Japon, travaillant en étroite collaboration avec le professeur Akira Miyawaki lui-même.
Premier voyage au Japon : notre maîtrise de la langue était très limitée, et il n’est pas toujours facile de se fondre dans ce pays où la communauté repose sur beaucoup de codes implicites. Nous avons pourtant été chaleureusement accueillis par tous les volontaires que nous avons rencontrés. Nous avons pu profiter de plusieurs visites guidées organisées spécialement pour nous afin d’aller voir les forêts Miyawaki anciennes et récentes, des pépinières, ou même pour prendre part à des événements de plantation de forêts.
Nous nous sommes vraiment sentis intégrés dans ce qui s’est présenté à nous comme une grande famille des planteurs japonais, partageant des moments chaleureux sur les terrains de plantation ou dans les izakaya pour les fêtes d’équipe organisées après la plantation.
Mais tout cela n’aurait probablement jamais été possible sans une personne remarquable : Mio URATA.
Avec sa maîtrise courante de l’anglais, Mio a été notre tout premier point de contact avec la communauté japonaise des planteurs, nous aidant à planifier notre voyage au Japon et nous invitant à tous les événements qui s’y sont déroulés. Elle a également pris soin d’être notre interprète chaque fois que nous nous trouvions dans un groupe de langue japonaise. Sans elle, ce voyage n’aurait pas été le même.
Au-delà d’être une hôte formidable, Mio est également une bénévole passionnée qui plante des forêts Miyawaki dans tout le Japon depuis 20 ans. Elle a partagé avec nous de nombreux détails fascinants sur les forêts Miyawaki que nous avons visitées et sur les personnes que nous avons rencontrées.
Son implication constante depuis toutes ces années lui a fait rencontré beaucoup d’autres passionnés comme elle, qui partagent ses apprentissages sur la méthode Miyawaki avec le plus grand nombre de personnes possible.
Pourtant, il y a 20 ans, Mio ne croyait pas qu’il était possible de faire pousser une forêt.
Elle nous a raconté cette anecdote et bien d’autres lors d’un entretien que nous avons eu avec elle : cet article retranscrit cet échange inspirant et plein d’enthousiasme.
Bonjour Mio, c’est un plaisir de te revoir ! Merci d’avoir accepté de répondre à nos questions pour notre public français. Nous voulions d’abord te demander comment tu es entrée en contact avec la méthode Miyawaki pour la première fois ?
J’ai découvert la méthode Miyawaki par l’intermédiaire de mon partenaire, Anzai-san. Il avait entendu le Dr. Miyawaki dans une émission à la radio. Elle portait sur un nouveau livre écrit par un biographe, qui traitait de la vie du Dr. Miyawaki.
Lors de cette émission, le Dr. Miyawaki affirmait qu’il était possible de faire pousser une forêt en 20 ou 30 ans.
Anzai a été convaincu, mais lorsqu’il m’en a parlé, j’ai répondu : « Non ! c’est impossible, tu as dû mal entendre ! » … Je n’y croyais pas du tout.
Anzai a commencé par lire le livre du Dr. Miyawaki et s’y est intéressé de plus en plus. Un jour, il m’a demandé de venir assister avec lui à un événement qui allait se tenir le weekend à Yokohama. Le samedi, le Dr. Miyawaki y donnerait une conférence, il y aurait un symposium et le dimanche, il y aurait une plantation d’arbres.
Comme c’était un peu loin de chez moi et que je voulais passer un week-end relaxant, faire la grasse matinée, j’ai dit à Anzai que je ne voulais pas y aller. Mais il peut être très persuasif et il m’a convaincue d’y aller quand même… J’ai un emploi à plein temps en tant qu’éditrice de livres, je suis donc très curieuse et ma curiosité a pris le dessus.
J’ai assisté au symposium et lorsque j’ai entendu parler le Dr. Miyawaki et que j’ai vu sa présentation, j’ai été stupéfaite de voir ce qu’il était possible de faire en matière de plantation d’arbres.
Le Dr. Miyawaki est un scientifique, mais un scientifique qui agit.
Il a vraiment changé le paysage, par exemple à l’université nationale de Yokohama. Il nous a montré la photo du moment où les arbres ont été plantés, puis 3 ans plus tard, puis 5 ans plus tard et enfin 23 ans plus tard. Et je me suis dit : « Waouw ! Mais c’est donc vrai ! Je suis désolé, Anzai-san, de ne pas t’avoir cru ! « .
J’ai été fascinée par le Dr. Miyawaki aussi parce qu’il était si énergique. Il avait plus de 70 ans, mais on pouvait croire qu’il avait seulement la cinquantaine.
Le samedi s’est terminé ainsi ; ma vie avait changé, du moins en partie.
Dimanche, j’ai participé à la plantation d’arbres. Lorsque j’ai planté ces petits arbres dans le sol pour la première fois de ma vie, j’ai su que c’était ce que je voulais vraiment continuer à faire. Je me suis sentie tellement vivante, satisfaite et épanouie que j’ai su que je devais continuer à planter.
Voilà comment j’ai découvert la méthode Miyawaki : au départ, j’étais contre !
Qu’est-ce qui t’a fait prendre la décision de t’engager réellement et devenir bénévole après cette journée ? Qu’est-ce qui t’a poussé à continuer ?
Très bonne question ! Tout a commencé très progressivement. J’ai rencontré le Dr. Miyawaki pour la première fois en 2004 et, à l’époque, on ne trouvait pas beaucoup d’informations sur lui ou sur les événements de plantation d’arbres sur internet.
Anzai a dû se livrer à de nombreuses recherches. En 2005, il y a eu une opération d’entretien de la forêt à l’endroit où nous avions planté en 2004, nous y sommes donc allés et, une fois encore, nous avons été très inspirés et motivés.
En 2006, nous avons rejoint un groupe de partisans de la méthode Miyawaki, approuvés par le professeur lui-même. Il s’agissait d’un groupe à part, qui suivait à la lettre l’enseignement du professeur Miyawaki. Nous avons rejoint ce groupe et ce fut le tout début de notre voyage, la première étape de notre engagement.
De nombreux événements de plantation d’arbres ont eu lieu à cette époque. Ces partisans de la méthode Miyawaki étaient présents dans tout le Japon, dans les villes et les municipalités, et les organisations à but non lucratif organisaient des événements de plantation.
Nous voyagions dans tout le Japon pour participer à ces événements de plantation d’arbres. Nous aimons tous les deux les voyages et nous pouvions ainsi les associer à la plantation d’arbres : s’amuser tout en faisant quelque chose de bien pour l’environnement. Grâce à cela, nous nous sommes fait de nouveaux amis.
L’année 2006 a donc été un tournant pour nous et c’est ainsi que nous nous sommes lancés.
Tu as mentionné ce groupe de personnes, partisans du Dr. Miyawaki : sais-tu comment ils ont commencé à mener des projets de plantation d’arbres ? Comment sont-ils entrés en contact avec la méthode Miyawaki ?
Le groupe a été formé à l’origine par des membres de la société Mitsubishi [ndlr : avec qui le professeur Miyawaki avait mené plusieurs plantations participatives].
Cette entreprise organisait des tournées de plantation d’arbres en Malaisie, à Bornéo, sur l’île. Les membres bénévoles du groupe Mitsubishi participaient à ces tournées de plantation à Bornéo.
Certains d’entre eux ont été très inspirés par le Dr. Miyawaki et se sont sentis tellement bien à l’idée de planter des arbres à Bornéo qu’ils ont formé un petit groupe.
Le Dr. Miyawaki était très heureux que le groupe le suive, et c’est ainsi que les choses se sont passées. Cela s’appelle » Mazerukai » en japonais. « Mazeru » est un dialecte d’Okayama et signifie » mélanger « .
Le Dr. Miyawaki utilisait toujours ce mot, » mazeru mazeru mazeru ! « … C’est de là que vient le nom.
C’est donc ce groupe que nous avons rejoint : Mazerukai.
Tu as dit avoir pris contact avec la méthode Miyawaki vers 2004, ce qui signifie que tu plantes depuis 20 ans dans tout le Japon ! Tu as participé à de nombreuses plantations, mais as-tu un souvenir particulier en tête, quelque chose qui t’a marqué lors de tous ces événements de plantation d’arbres ?
Un seul ? Difficile de répondre à cette question !
Un exemple que je peux vous donner est la plantation d’arbres sur le mont Tsukuba. Nous avons travaillé sur le flanc de la montagne et préparé le sol en vue de la plantation pendant des semaines et des semaines, peut-être pendant tout l’été 2007.
Chaque week-end, je me rendais au mont Tsukuba pour préparer le site de plantation. C’était vraiment un travail difficile !
J’utilisais une pioche pour creuser le sol et il y avait tous ces énormes rochers sur le flanc de la montagne. Nous les ramassions, les jetions et continuions pendant une longue période, pas seulement l’été, mais peut-être pendant 2 ou 3 mois.
C’est ainsi que nous avons agrandi le site de plantation, petit à petit. Oui, c’était un événement très mémorable pour moi.
Ça a l’air éprouvant ! Par ailleurs, tu as bien connu le Dr. Miyawaki et nous sommes curieux à son sujet : pour nous, en France, c’est un peu une figure abstraite. Pourrais-tu nous en dire plus à son sujet ? Quel genre de personne était il sur le plan humain ?
Il n’était pas très grand, juste un peu plus grand que moi. Petit et costaud. Mais il dégageait de l’énergie tout autour de lui.
Je dis parfois aux gens qu’il était un peu comme Yoda, dans Star Wars. Yoda est plus calme, mais le Dr. Miyawaki n’était pas toujours calme. Il pouvait être très énergique ! Le mot qui le décrit le mieux est « charismatique ».
J’ai été fascinée par lui en une seule présentation et il en a été de même pour beaucoup d’autres. Chaque fois qu’il terminait une présentation ou un exposé, il y avait une longue file d’attente pour lui parler en personne ou avoir un autographe. C’était ce genre de personnes : populaire. C’était quelqu’un qui changeait les gens autour de lui.
Y a-t-il quelque chose qui, selon toi, t’a le plus influencée, à titre personnel ?
Dans ses livres, il dit que si vous êtes vraiment déterminé à faire quelque chose, cela se passera bien, c’est certain. Mais si quelque chose ne se passe pas bien, c’est que vous ne vous donnez pas à 100 %.
Il l’a également dit dans ses conférences. Cela a résonné en moi pendant longtemps.
Et le Dr. Miyawaki était vraiment quelqu’un comme ça. Il était toujours en train de faire des recherches ou d’écrire des articles, des livres. On l’appelait « monsieur Sept » lorsqu’il enseignait à la Yokohama National University parce qu’il arrivait toujours à l’université à 7 heures précises. C’est comme ça qu’il était, il travaillait de 7 heures du matin à 11 heures du soir, peut-être.
Il obligeait également ses étudiants à faire de même !
Vous savez ce que cela signifie de se donner à 100 % : c’est ce genre d’énergie que vous devez mettre dans quelque chose si vous voulez vraiment que cela se produise.
Plus précisément sur la méthode Miyawaki : les actions de plantation d’arbres que nous avons menées en France avec Boomforest ont été principalement motivées par la volonté de lutter contre les effets du changement climatique en restaurant des espaces végétalisés naturels. Penses-tu que la méthode Miyawaki est une solution intéressante pour faire face au changement climatique ?
Le changement climatique est une réalité et la méthode Miyawaki est un bon moyen de lutter contre, car elle permet de reconstituer très rapidement un espace végétalisé naturel.
Ainsi, pendant les trois premières années, le site de plantation et les arbres peuvent ne pas sembler très grands, mais ici, au Japon, après trois ans, BOUM ! Ils deviennent vraiment très grands !
Les arbres et les feuilles créent de l’ombre et les insectes reviennent, puis les oiseaux. C’est là que se développe la biodiversité. Et la préservation de la biodiversité est un aspect très important face au changement climatique.
J’aime le fait qu’en créant une forêt de Miyawaki, nous créons un habitat pour les animaux, c’est un sentiment très gratifiant.
Au fil des ans, tu as formé de nombreux bénévoles. Quelle est la chose la plus importante que tu partages avec eux lorsqu’ils viennent planter des arbres ?
Accepter davantage la présence de la nature et parfois, les inconvénients qui vont avec, en particulier dans les villes, et pas seulement à la campagne. Cela signifie qu’il faut accepter que les arbres, en particulier les arbres à feuilles caduques, perdent leurs feuilles à l’automne et qu’il faut se débrouiller avec les feuilles mortes.
Mais ce n’est pas un déchet. Les feuilles mortes sont en fait de la matière organique que vous pouvez réutiliser. Il faut voir cela comme le grand cycle de la nature après avoir planté des arbres.
Certains de mes amis n’aiment pas les insectes et les bestioles, mais il faut admettre que les insectes sont également très importants pour l’environnement. Peut-être que les gens n’aiment pas les insectes, les feuilles mortes ou les forêts denses, mais c’est un point de vue centré autour de l’humain.
D’un point de vue beaucoup plus large, il faut accepter ces choses, sinon les êtres humains sont condamnés. Si vous tuez tous les insectes parce qu’ils vous dérangent, alors, que se passera-t-il ?
En France, nous avons une tradition de gestion de la nature, en ville notamment, où les plantes doivent être ordonnées. Pour une raison ou pour une autre, il est ancré dans l’esprit des gens que la nature en ville doit toujours être propre et bien rangée et parfois, certaines personnes ont du mal à accepter que la nature puisse avoir l’air désordonné, touffu, dense. La méthode Miyawaki est exactement à l’opposé de cette attente. Avec autant d’espèces, tout devient sauvage, les insectes reviennent… Comme tu l’as mentionné, c’est un grand défi de changer les mentalités et de faire accepter que la nature fonctionne ainsi, et que c’est bénéfique pour notre environnement. Mais cela prend beaucoup de temps.
Absolument. Par exemple, vous avez vu les magnifiques cerisiers en fleurs au Japon, mais pourtant – et c’est difficile à croire pour moi – certaines personnes disent qu’elles aiment les magnifiques cerisiers en fleurs au printemps, mais qu’elles n’aiment pas les feuilles mortes à l’automne parce qu’elles bouchent le système d’évacuation…
C’est donc comme ça au Japon aussi.
Pendant notre séjour, nous avons participé à de nombreux événements de plantation d’arbres dans de nombreuses régions du Japon, Tokyo, Kyushu, Hokkaido… D’après toi, qu’est-ce qui motive toutes ces personnes à commencer à planter les forêts de Miyawaki ?
Toutes ces personnes ont été influencées par le Dr. Miyawaki, son livre, ses conférences, etc. Il a également présenté une série télévisée à la télévision nationale et de nombreuses personnes ont été influencées par ces médias.
Le Dr. Miyawaki est malheureusement décédé il y a quelques années. Penses-tu qu’il y aurait une nouvelle génération de personnes qui lanceraient des actions de plantation d’arbres sans l’influence directe du Dr. Miyawaki ?
Question difficile. Nous nous en inquiétons ici, au Japon.
Peut-être qu’il n’y aura plus beaucoup de nouvelles personnes à la tête de ce type de projets au Japon, maintenant que le Dr. Miyawaki est décédé.
Mais aujourd’hui, c’est peut-être à nous, les personnes qui ont été en contact direct avec le Dr. Miyawaki, de passer le flambeau à la génération suivante, et c’est devenu une tâche très importante pour nous.
De nombreuses personnes se rendent compte que nous devons continuer d’essayer de trouver de bonnes façons de transmettre cet héritage. Car, vous savez, au Japon, les tendances changent très rapidement.
Dans les librairies par exemple, si un auteur pourtant très populaire décède, après quelques années, les livres de cet auteur sont retirés des rayons et remplacés par de nouveaux auteurs.
Je pense que c’est le genre de choses qui se passe actuellement avec le Dr. Miyawaki. Il avait l’habitude de produire beaucoup de livres et de nombreuses personnes les achetaient et étaient influencées par eux.
Malheureusement, ces livres ont disparu des rayonnages…
Mais vous savez, la méthode Miyawaki est une façon tellement superbe de restaurer l’environnement que nous ne pouvons pas la laisser mourir.
En dehors du Japon, que manque-t-il aujourd’hui, pour que la méthode Miyawaki soit plus connue et utilisée dans le monde, selon toi ?
De la com’ ? (rires) Pour faire savoir à un plus grand nombre de personnes qu’il s’agit de l’un des moyens les plus efficaces de sauver la planète. Et ce n’est pas seulement pour la planète.
C’est aussi important pour nous, les êtres humains, de restaurer la nature. C’est la seule façon pour les êtres humains de survivre.
Au Japon, le Dr. Miyawaki s’est associé à Toyota et la société a planté des arbres autour de ses usines dans le monde entier, alors peut-être que s’associer à une entreprise mondiale pourrait être une bonne solution ?
Pour conclure, une question plus personnelle : en tant que bénévole depuis de nombreuses années, as-tu un message à adresser aux bénévoles français qui se portent volontaires et plantent des arbres pour la première fois ?
Oui ! Aux bénévoles qui participent en France : j’aimerais que vous continuiez à planter des arbres !
Leur croissance peut sembler lente au début, pendant les trois premières années, vous ne les voyez pas vraiment grandir.
Mais au bout de trois ans, les arbres auront vraiment pris de la hauteur et vous éprouverez un profond sentiment de satisfaction à l’idée d’avoir créé quelque chose qui perdurera dans le futur.
Et vous ne le faites pas seulement pour vous, mais pour tout le monde. Pas seulement pour les humains, mais pour tous les êtres vivants, y compris les insectes ! Vous faites une bonne chose pour toutes les créatures vivantes de la Terre.
C’est un profond sentiment de satisfaction, et cela m’aide à ne pas être déprimée !
Cela vous aide à garder le moral, surtout lorsque les mauvaises nouvelles se multiplient, comme ces derniers temps.
La méthode Miyawaki peut être appliquée à tout type de terrain, qu’il s’agisse d’une montagne, d’une côte ou d’une ville. Même avec un mètre carré, il est possible de planter des arbres.
Chaque fois que vous vous rendez sur un nouveau site, vous relevez un nouveau défi.
Vous vous dites : » Comment planter ici ? Comment préparer le terrain ? Comment organiser les bénévoles, obtenir les semis, le paillis, comment tout arranger ? Faut-il faire comme ceci ou comme cela ? «
Penser à tout cela est très excitant pour moi. Vous avez la possibilité d’exercer votre créativité et aussi votre expérience. C’est une chose que j’aime beaucoup !
Les projets ne sont jamais les mêmes, ils sont tous différents. C’est ce qui fait la beauté de la chose. Il y a parfois des similitudes, mais ce n’est jamais pareil. Il faut toujours y réfléchir et donner tout ce que l’on peut.
On aurait pu penser qu’après 20 ans de plantation, cela deviendrait répétitif, mais non, c’est toujours différent.
Merci pour ton temps et tes réponses, y a-t-il quelque chose que tu veux ajouter ?
Continuons à planter !